Arnaud
Comment je dis ton prénom ? Maïla ?
Maïla
Ma-ï-la, ouais, Maïla.
Arnaud
Maïla, on prononce bien le i, c'est ça ?
Maïla
Oui, c'est ça.
Arnaud
Ça me fait très plaisir de t'accueillir dans cette rubrique.
Maïla
Moi aussi...
Arnaud
Comment vas-tu ?
Maïla
Super bien. Très bien.
Arnaud
Où est-ce que tu te situes ?
Maïla
J'habite dans le Var à Saint-Cyr-sur-Mer, entre Aubagne et Toulon.
Arnaud
Qu'est-ce qui t'a donné envie de participer à cette rubrique ? Ça fait déjà longtemps que tu t'es inscrite.
Maïla
Oui, en fait, je ne me souvenais même pas de m'être inscrite, tu vois.
Arnaud
Oui, je suis un peu lent...
Maïla
Je ne sais plus ! Qu'est-ce qui m'a donné envie... ? C'est...
Arnaud
Parce que là, l'idée, c'est de partager à la communauté pour inspirer tout le monde. Qu'il n'y ait pas que Franck qui inspire, mais qu'il y en ait d'autres.
Maïla
Oui, ça vient probablement du moment de la vie dans lequel je me trouve. Je suis à un moment où j'ai l'impression d'avoir vraiment envie de partager, d'exprimer, de m'exprimer. Après avoir un peu rampé dans des creux de vague assez bas je dois dire.
Arnaud
Ça, ça va nous plaire, vas-y raconte.
Maïla
Je crois que ça fait deux ans que j'ai découvert Franck sur Internet, sur YouTube. J'ai découvert ses vidéos à un moment donné où j'étais vraiment en plein désarroi, puisqu'en juin 2017, j'ai été agressée par ma voisine, et il y a eu un effet boule de neige, j'ai tout perdu en fait. J'ai perdu mon job. J'ai fait un truc de stress post-traumatique. Je suis plasticienne, je suis artiste plasticienne. Je suis art-thérapeute et je suis chanteuse, et d'un coup, je ne pouvais plus rien faire. J'ai tout lâché. Il n' y a plus rien qui fonctionnait, je n'arrivais plus à sortir, je n'arrivais plus à parler, je n'arrivais plus à rentrer en contact avec les gens. Je n'arrivais plus à rien. C'est comme si toutes les références auxquelles je m'accrochais avant pour me sentir exister en fait, il y a tout qui partait. Il y avait tout qui me glissait entre les doigts, je n'avais plus rien quoi. Plus de corps, plus d'existence sociale, plus de place, plus de statut, plus d'ami, plus de réseau, plus rien, en fait. Et je me suis retrouvée vraiment dans une espèce de vide, vraiment flippant. Mais plus de famille aussi, puisque j'ai eu vraiment des grosses déceptions, de grosses pertes d'illusion au niveau de mes relations avec ma famille. Et à ce moment-là, j'ai commencé à chercher des réponses. J'ai commencé à chercher du soutien là où je pouvais trouver. Et en fait, c'est instinctivement que j'allais sur Internet écouter des vidéos de gens qui parlaient de la vie ou de la réalisation du soi, de champ spirituel.
Maïla
C'était archi spirituel. On se retrouve tout seul dans un trou. C'est la déréliction. Et puis, à un moment donné comme ça, je suis tombée sur Franck. En fait, c'est sa voix d'abord qui m'a percutée puisque dans sa voix - je suis sensible à ça, sensible aux voix et au timbre - il y a un truc. Il y a un truc authentique, en fait, un truc d'un gars de la vie ou un truc qui n'a pas besoin de références.
Maïla
Il n'y a pas besoin de s'habiller d'une certaine façon. Je ne sais pas comment expliquer. Il y a un truc dans sa voix qui m'a parlé. En fait, j'ai tout bouffé. J'ai tout écouté comme ça, d'un coup.
Maïla
J'écoutais, je m'endormais avec ce truc parce que ça, d'un coup, c'était... Il disait des trucs qui me donnaient la permission d'être qui j'étais, avec tous ces trucs auxquels je sais dire ta gueule en permanence. C'est-à-dire toutes ces parts imparfaites de moi que j'essayais par le développement personnel, par la psychanalyse, la psy, toute technique qu'on trouve en fait pour essayer d'amputer un morceau de soi. Son discours à lui, c'était : "Bah non, ces trucs-là, tu ne t'en débarrasseras pas et t'as le droit".
Maïla
Et puis, de fil en aiguille... Je ne dis pas que ça s'est fait du jour au lendemain. Mais c'était comme un grand frère qui, à moi m'avait manqué, qui me disait "Telle que t'es, c'est OK".
Maïla
Quand même, à ce moment-là, c'est un truc qui - je ne dis pas que ça sauve la vie - mais ça, en tout cas, ça stoppe un truc de vouloir se réveiller quelqu'un de complètement différent, un beau matin comme ça quoi.
Arnaud
Alors à quel moment tu as senti que la tendance s'inversait ?
Maïla
En fait, je t'expliquais que c'était suite à une agression que je suis tombée dans ce gros trou et il y a des trucs qu'il disait comme ça qui m'ont fait "Ok". Je dis "Ok, cette violence, là - parce que moi, je viens d'un milieu, je suis à moitié colombienne, donc je viens d'un milieu qui est archi-violent, très machiste, etc. Donc en fait la violence m'a eu toute ma vie. J'en ai eu toute ma vie de la violence verbale, psychologique, physique, de la violence professionnelle. Et en fait, ce truc, j'essayais constamment de le projeter au dehors quoi. C'est-à-dire : "les autres sont violents, moi non etc..." Et d'un coup, ce discours, il m'a... Je me suis arrêtée net. J'ai fais "Ok, en fait, cette violence, elle est en moi. Et non seulement elle est en moi, mais en plus, je la kiffe quoi". Et ça, puisque je la cherche, puisque je ne fais pas exprès. Enfin, je n'ai pas l'impression de faire exprès, mais elle me revient constamment en pleine figure, si bien qu'il y a un truc quand même.
Maïla
Et, je suis allée faire de la boxe. Je suis allée faire du théâtre et ça m'a réconcilié avec ce truc que j'essayais tout le temps, mais de toutes mes forces, de projeter au-dehors et de dire : "C'est les autres, c'est pas moi, c'est les autres, c'est pas moi". Et, en fait, j'ai juste réintégré un outil dont j'avais besoin, je crois. Et c'est ce genre de discours comme celui de Franck qui m'ont permis de réintégrer un bout de moi que j'essayais d'arracher en permanence, en fait, quoi.
Maïla
Et ça m'a donné beaucoup de force. Je suis sortir de ce rôle de victime, un peu comme ça, un peu éthérée, un peu diaphane, un peu translucide comme ça, et ça m'a donné une épaisseur.
Arnaud
Et est-ce que tout s'est naturellement reconstruit autour de toi ? Tu parlais amis, famille, travail.
Maïla
Naturellement, je ne sais pas. Ce qui est sûr, c'est que c'est parti du dedans. Il y a quand même du travail, j'ai continué à travailler sur cette histoire de stress post-traumatique.
Maïla
Et non, ça a été progressif, mais par contre, ce qui est naturel, c'est que ça part d'une Maïla qui n'est plus Maïla qui veut montrer une autre Maïla aux autres.
Arnaud
Alors aujourd'hui, tu vis comment alors ? Comment tu le vis ? Tu en es où ?
Maïla
Je ne suis pas complètement sortie de ma marginalisation. C'est aussi parce qu'on est quand même dans une période un peu compliquée pour les artistes Mais ce que je fais maintenant, ça part plus du centre, en fait. Ça part plus du dedans et surtout, j'ai réintégré tout ce qu'on qualifie d'ombre. En fait, c'est ça cette histoire. C'était toute cette ombre, cette épaisseur de l'humain qui est déguelasse et qui est géniale, et enfin tout... Ça donne un truc, comment dire ?
Arnaud
De la richesse, non ?
Maïla
Oui, c'est une richesse parce que c'est vrai en fait, parce que c'est pas... Et plus, moi, je fais des masques et des parures, des costumes donc je ne fais que des trucs qui cachent quoi, comme par hasard. Et, en fait, je ne sais pas comment l'expliquer vraiment, simplement avec des termes percutants et justes, quoi. Je n'ai pas encore le salaire extérieur. J'ai encore une espèce de confirmation matérielle ou financière que je suis à l'endroit où ça pousse pour moi, c'est que des termes qui ont été très forts pour moi en fait.
Maïla
Mais ce que je sens, en fait, je le sens que ce qui sort de moi maintenant, c'est un truc qui n'essaye pas de convaincre les autres que je suis ceci ou que je suis cela, en fait. C'est que je suis plus maintenant avec ma machette dans ma jungle, à ouvrir et à tracer une voie, qui est la mienne, en fait, plutôt que d'emprunter une voie qui marche pour les autres à coté. Et donc, je suis moins fatiguée. Ça me fait sentir que je suis au bon endroit pour moi et je suis persuadée que ça va fonctionner comme ça. De toute façon, j'ai passé 10 ans à faire l'inverse. J'étais juste épuisée, quoi. J'étais stressée, épuisée. J'étais tout le temps stressée comme ça et à me dire "Est-ce que c'est ça qui fonctionne ? Est-ce que c'est ça qu'il faut faire ? Est-ce que c'est ça qui va, qui va être validé ?"
Maïla
C'était un stress permanent, horrible et là, je suis plus dans une espèce de confort d'être moi, quoi. Ni plus ni moins.
Arnaud
Et autour de toi, alors ? Comment ça se passe ?
Maïla
Autour de moi, mes relations ont beaucoup changé. Il y a quand même beaucoup de liens qui ont été coupés et qui étaient tant mieux. Et puis beaucoup de nouvelles expériences qui arrivent et qui ont beaucoup plus de saveur qu'avant.
Arnaud
Et avec ta famille ?
Maïla
Avec ma famille, c'est un peu la même chose. Je crois que j'ai appris aussi à désidéaliser mes relations ou les autres et à les aimer, les écouter aussi lumineux que sombres. Ça ne veut pas dire ne pas poser de limites, ça ne veut pas dire tout accepter comme ça, mais ça veut dire aussi aimer l'humain d'un côté et de l'autre du zéro, quoi. En creux et en plein. Je crois que j'étais vraiment coincée dans un monde, dans un monde d'images, de construction imaginaire, construction idéale, un truc finalement très adolescent, quoi.
Arnaud
Oui, en fait, c'est quand même le sujet de nous tous, c'est-à-dire cette tendance à ne pas sortir de l'adolescence.
Maïla
Ouais.
Arnaud
Est-ce qu'il y a d'autres idées de Franck qui t'ont inspirée ?
Maïla
Ouais, franchement, énormément, beaucoup. En fait, pour être plus exacte, ce n'est pas que ça m'a inspiré, c'est que je me suis dit, mais c'est comme si j'avais cette voix en moi. C'est comme si j'avais...
Arnaud
La voix de Franck, tu veux dire.
Maïla
Ouais. Complètement, en fait. C'est juste la confirmer. Je te disais cette voix à laquelle j'ai disais tout temps : "Mais ta gueule", en fait que c'est cette voix-là qui est en-dessous que j'ai commencé à plus écouter. Notamment l'histoire de bidoner son CV, ça vraiment, ça m'a paru génial parce que - ce n'est pas dans l'arnaque en fait que c'est génial, c'est le fait que malgré tout - à un moment, il n'y a que toi qui sais qu'il y a ce truc en toi. Personne autour, n'y croit. Personne autour ne le voit, mais toi, tu le sais. Tu n'y crois même pas toi-même. Mais, tu suis ce truc, quoi, tu le suis, tu le développes et tu tires le fil et puis au bout d'un moment, ça devient vrai. Parce que, non pas parce qu'une voyante ou parce que quelqu'un ou parce qu'à l'extérieur t'a dit "oui, c'est vrai, vas-y, tu peux", mais parce que toi, t'as décidé
Arnaud
Que c'est déjà vrai
Maïla
Que c'est déjà vrai, ouais. Avant, j'étais tout le temps comme ça en fait. J'avais besoin de - ça, c'est aussi un truc des artistes, tu vois - de vouloir tout le temps plaire. Est-ce que c'est bien ? Est-ce que ça te plait ? T'es sûr ? Mais oui, mais non. Et en fait, t'es à l'envers. T'es à l'envers. T'attends de voir ce que les autres pensent, ce que les autres ressentent pour voir si tu peux y aller. En fait, c'est comme si ça m'avait remise à l'endroit, finalement. Que ça m'avait permis de me remettre à l'endroit parce que je ne dis pas que qu'il n'y a que Franck non plus.
Maïla
Mais c'est à dire ce truc, ce truc me parle. J'y vais, ça va et on va me suivre, en fait.
Arnaud
Oui, parce que ça vient de toi, là, tu veux, tu fais référence à "D'où ça part" de Franck. Tu sais.
Maïla
Ouais, exactement. C'est cette vie en où il n'y a pas de filet de sécurité ou cette vie où on est - il y a des moments comme ça dans sa vie, où on sent qu'on est au bon endroit, qu'on a la colonne vertébrale toute droite comme ça.
Maïla
C'est un peu comme les explorateurs j'imagine, qui sont partis sur les bateaux et qui sont allés à la conquête du Nouveau Monde. Il n'y avait absolument aucune garantie que ça fonctionnerait, ce truc, mais les mecs ils se disaient : "Là, il y a un truc, on y va". C'est cette espèce d'excitation de la découverte d'un truc où on est...
Arnaud
Il y a un certain plaisir aussi, peut-être, à ne pas savoir où on va.
Maïla
Ouais.
Arnaud
Sinon, tout est figé. Déjà. On a figé notre futur.
Maïla
Ouais. C'est un truc plus adulte, en fait ouais.
Arnaud
Ce dont tu parles, c'est de la liberté d'être quand même, notamment vis-à-vis de ta sphère professionnelle.
Maïla
Je sais que, je suis absolument certaine et persuadée - d'ailleurs je le vois déjà aujourd'hui - qu'à la première bourrasque, je ne vais plus m'effondrer comme c'était le cas avant. Que les échecs, je veux dire, ce n'est plus ça qui conditionne le fait que ça va ou pas.
Arnaud
Ça peut toujours ne pas aller un jour. Je veux dire, il n'y a pas de garantie que ça se passe bien, mais ta réaction sera maintenant plus mature.
Maïla
Ouais. C'est clair.
Arnaud
Est-ce que tu as encore d'autres choses...
Maïla
Ah bah franchement, j'aurais des milliards de trucs à dire sincèrement. À propos de Vanessa aussi, parce que là aussi, ça a été un truc hyper percutant. C'est du même acabit que Franck dans cette espèce de permission d'être moi, dans cette réconciliation, dans cet ancrage en moi que ça a permis. Vraiment. Je les considère vraiment comme des membres d'une famille que je me fabrique par défaut, par manque de famille, quoi.
Maïla
Moi, je n'ai pas... Je n'ai pas une mère structurante, pas un père rassurant. Je n'ai pas un frère soutenant. Je n'ai pas ça, mais il y a ces présences comme ça dans le monde. Je ne l'ai jamais rencontré, tu vois. A chaque fois que j'ai voulu venir, c'était trop cher, parce que je n'étais pas super à l'aise financièrement, tout ça, ou que c'était trop loin, ces trucs..., mais ils sont là, ils existent un peu comme voilà des membres d'une famille auprès de qui je peux juste sentir que je me remets sur mes rails à moi et Vanessa quand même... Je suis sûre et certaine que toutes les femmes se disent "Ouah, ça c'est des trucs que je me dis depuis toute petite, mais que je ne me suis jamais autorisée vraiment à prendre au sérieux, quoi.
Maïla
Une fois de plus de grandir dans un... - il n'y a pas que mon milieu à moi qui est macho et qui est violent. C'est quand même un système environnant qui n'est pas très tendre avec les femmes, mais ce que j'ai remarqué, c'est que je me haïssais en tant que femme d'être plus faible que les hommes. Je ne sais pas pourquoi exactement, mais les mots, la voix de Vanessa, tous les propos qu'elle tient, même ses contradictions, tout. C'était... En fait, autant, dans la période où j'ai découvert Franck, moi, ça m'a aidé à me réconcilier avec ma violence, avec un truc un peu guerrier comme ça, mais avec Vanessa, ça m'a aidé à me réconcilier avec ma faiblesse en fait.
Maïla
Avec ce truc, justement, bah sans force, plus faible et d'être à l'aise avec ça. Je ne sais pas, c'est un des points parmi tous les points qui ont été importants pour moi, mais je réalise là c'est marrant que c'est quand même deux extrêmes que j'ai réussi à embrasser, à réintégrer, à réinstaller quoi. Et pour moi, c'est précieux ce truc.
Arnaud
Aujourd'hui, t'écoutes encore ?
Maïla
Oui, oui, j'écoute. Ouais, j'écoute.
Arnaud
Est-ce que - je connais un peu la réponse mais, peut-être que ta réponse sera un peu différente - est-ce que les réponses aux questions qui ne sont pas les tiennent t'aident ?
Maïla
Ouais. Ouais ouais, c'est drôle. C'est marrant parce que mes questions n'ont jamais été tirées au sort, par exemple, mais peu importe parce que chaque question que je voulais poser, en fait, finalement est décomposée, éclatée dans la myriade de questions posées. C'est marrant quand même. On dirait que c'est fait exprès. Et d'ailleurs, je rêve souvent les nuits d'avant, je rêve de Franck et Vanessa. Pas tout le temps, pas chaque fois, mais quand même, ça m'est arrivé plein de fois et ces rêves répondent aussi à des questions que je ne m'étais même pas posées, d'ailleurs. Oui, c'est curieux. C'est curieux, mais je n'en fais pas non plus un flan. Je ne sais pas. J'ai l'impression - cette espèce de tranquillité aussi, avec lesquelles ils parlent de trucs qui pourraient dans d'autres, dans d'autres groupes de réflexion, de discussion, être totalement sacralisés en fait. Je ne sais pas si c'est ce que je veux dire, mais on en ferait vraiment tout un phénomène. Ils ont une façon aussi, pas de vulgariser, mais de faire atterrir les choses qui pourraient paraître tout à fait extraordinaires. Et, moi, c'est ça que j'aime bien parce que j'aime bien être dans la vie. J'aime bien être dans le monde. J'aime bien être en contact avec le monde normal, mais j'aime aussi cette dimension mystérieuse, inexplicable, inexpliquée, invisible, sauvage.
Maïla
C'est vraiment un espèce de mariage comme ça, du quotidien banal et ennuyeux, quoi. Avec les petits gestes du quotidien, les autres, ces tout petits trucs insignifiants et en même temps là-dedans, cette espèce de très forte intensité, d'un truc magique et voire, on pourrait dire divin, tu vois ?
Arnaud
Bon Maïla, merci.
Maïla
Bah, merci à toi. Merci à tous. Merci à Franck et à Vanessa vraiment beaucoup. C'est cool, c'est l'occasion de le dire.
Arnaud
Avant de terminer, est-ce que tu as un message à donner à cette communauté ?
Maïla
Oui, en fait, le message que j'ai - pas seulement à la communauté. J'ai la sensation de revenir de super loin. Et si moi je peux, franchement tout le monde peut, parce que ce n'était vraiment pas gagné. Ne serait-ce que psychiquement, je me sens bien aujourd'hui. Tu vois, ça va quoi. Je me sens heureuse, quoi. Je peux te dire qu'il y a deux ans, c'était vraiment la merde.
Maïla
Ce n'est pas en essayant de se barrer loin de soi, le plus loin de soi possible, que ça va s'arranger en fait, c'est au contraire en se regardant tel quel. Je ne sais pas, c'est un truc d'espoir en fait. C'est un élan. Un élan d'espoir.
Arnaud
Merci de ta présence.
Maïla
Merci beaucoup. Franchement, je suis super contente. C'était trop cool de pouvoir dire ce que je ressens. Franchement, vraiment merci beaucoup. Ça a beaucoup compté. Ça compte encore beaucoup, je suis affectivement attachée à vous quoi.
Arnaud
Maïla, merci. Ce sera la conclusion, si t'es OK.
Maïla
Oui, OK.
Arnaud
Je te souhaite une très belle journée.
Maïla
Bonne journée. Merci beaucoup.
Arnaud
A bientôt
Maïla
Salut
Transcription : Aurélie